Les athées ne sont visiblement plus ce qu'ils ont été. Les Onfray, Dawkins & Co, tous ont abandonné le terrain de la raison, de la philosophie et de l'intelligence pour barboter dans la posture et la jactance de leur fantasme. On parle alors "des religions", comme si "les religions" existaient - ce qui dispense de s'informer précisément sur telle ou telle. Or, "les religions" est un pure nominalisme, et "les religions" n'existent pas. Ces gens parlent donc la plupart de temps d'une chose qui n'existe pas, ce qui ne manque pas de piquant quand on sait de quoi ils accusent les croyants (de croire en un être qui, selon eux, n'existe pas...)
Ainsi ce débat en 1948 tenu sur la BBC par Bertrand Russell et Frederick C. Copleston (père Jésuite). On jugera sur pièce en comparant avec certains (mal)traités d'athéisme. L'athée moderne est l'homme des mass-média, des jeux du cirque. Le corrolaire en est la médiocrité.
Bref, les croyants réclament de l'athéisme d'être sinon à la hauteur, du moins à une certaine hauteur de la raison. Peine perdue.