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La nouvelle ère du Crétinocène

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La Rome antique inventa les Saturnales, fêtes réduites dans l'année au solstice d'hiver où par inversion, les fous et les esclaves prennent le pouvoir. Le postmodernisme congédiant la raison, il décréta que cette fête aurait lieu dorénavant toute l'année. Sans repos aucun. Ca tombe bien : par une puissance proprement démoniaque, un con ça ne se fatigue jamais. C'est donc un déferlement non stop, un dévidoire, un aqueduc inépuisable qui pompe directement dans la réserve sans fond du cloaca maxima.

 

On pourrait dater assez précisément* le début du Crétinocène : il commença avec les apôtres de la French Theory, les déconstructeurs jargonneux confits de bourdieuseries et autres deuleuzeries ; tous occupants de la nef des fous du deuxième tiers du XX° réunis, tous orphelins par la faute de Staline du bon vieux Marx. Car tous puisent en fait dans le vieux pot du vieux broussailleux. Pour fourrer les cerveaux de ces idées insanes, il fallait inventer des centres de rééducation à l'image des ces créateurs abrutis : virent donc le jour les usines à crétin, sous le chapeautage de la rééducation nationale.

 

Que faire de tous les crétins fabriqués à la chaine ? Il faut les présenter au Temple, c'est-à-dire à l'université. Pour quoi faire ? Les occuper pardi : en sciences dites sociales, en toutes matières fumeuses ne nécessitant ni cerveau ni méthode. C'est alors que purent surgir vague après vague, incessantes, obsédantes, inépuisables tant en rythme qu'en bêtise la plus crasse possible, les fameuses "studies" : du genre, qui permettent d'être femme ou homme selon des horaires ; du woke, qui permettent de désigner l'oppresseur tous azimuts (mais avec les outils de l'oppresseur, chercher l'erreur) ; de l'intersectionnalité, qui permettent aux féministes de trinquer à la charia en nikab ou hidjab, en bonne compagnie de barbus en qamis et turbans - mais dans des salles séparées ; de l'écologisme/antispécisme, qui permettent toutes les expériences sur l'homme, mais s'enchainent pour la cause de rats de laboratoire, ou impriment des bouquins de 500 pages pour expliquer qu'un hêtre est un être sensible. Ou comment le principe de non contradiction, tellement grec, tellement mâle blanc européen, se vaporise sous une logorrhé de sophistes illuminés. Tous plus cons, débiles, décérébrés, couillons, busards, crétins les uns que les autres. Et plus c'est con, plus ça passe crème.

 

C'est la répugnante OPA de la  Platée sur l'Olympe, louée par la Folie.

 

Ainsi l'humanité entra-t-elle dans l'ère du Crétinocène.

Notes :

* Léon Bloy ne serait pas d'accord, et daterait le Crétinocène depuis l'invention des journalistes. Mais au moins ceux-ci s'exprimaient en bon français sans le faire exprès.

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