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No comment...

.. ou la mise à mort de la démocratie, par Daniel Cohn-Bendit.

Comment décrédibiliser encore un peu plus la politique dans notre merveilleux pays, quand certains démocrates se sentant tellement en phase avec le demos qu'ils en oublient la pudeur de l'hypocrisie, s'aventurent dans l'honnêteté et la spontanéité comme une pucelle rue Saint-Denis  ?

Daniel Cohn-Bendit donc, à ses militants d'Europe Ecologie, le 20 août 2009 :
"Vous voulez une majorité, ou vous voulez avoir raison ?"

Touchant n'est-il pas ? Voici en tout cas le plus terrible réquisitoire contre un régime démocratique jamais faite ce jour. Il donne finalement raison à Voltaire contre Rousseau. Il est vrai que Rousseau fut toujours majoritaire ces dernières décades. Donc selon le paradigme benditien, il ne pouvait avoir raison.

Commentaires

  • Bonjour,

    L’intérêt que vous portez à Voltaire m’incite à vous indiquer ceci :

    Il y a deux ans une lecture attentive de sa Correspondance (treize volumes à la Pléiade) m’a conduit à publier un livre dont le contenu ne cesse de me surprendre, dans la mesure où la mise en relation de 1500 extraits environ de cette même Correspondance et des événements historiques sous-jacents ne paraît pas pouvoir laisser place au moindre doute sur le caractère délibérément faussé de l’image qui nous a été donnée de ce personnage.
    Je souhaiterais vivement que vous puissiez partager mon extrême surprise en consultant, si vous le voulez bien, la rubrique "livres" du site :
    www.cunypetitdemange.sitew.com

    Tout à la fin de cette rubrique, là où apparaît une reproduction de la couverture de "Voltaire – L’or au prix du sang", un clic sur le mot "Voltaire" (à gauche, en bleu) vous permet d’accéder aux quarante premières pages du livre lui-même.
    Cette façon quelque peu abrupte de venir vers vous ne fait sans doute que rendre compte de mon propre désarroi, car, si je ne me trompe pas, un énorme travail de réinterprétation reste à faire, et non sans conséquences diverses…

    Très cordialement à vous,

    Michel J. Cuny

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