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Vertigo

vertigo.jpg Il y a dans Télérama un mystère qui ne peut être levé qu'à la lecture du courrier des lecteurs : débile, creux et pédant. De cette sorte d'érudition, qui, sous un vague prétexte de forme et de fond, laisse une impression de vacuité vertigineuse. L'érudition tient ici à peu près le même rôle que les épices et la viande avariée.

Télérama s'est trouvé une niche apparemment confortable : celle des fats. Pour le reste, ce magazine se contente de renifler l'air du temps comme un chien le derrière de ses congénères. Ce tressautement de pétard parfaitement inoffensif doit laisser une impression canaille ; ainsi ces gens qui croient connaître le vertige des profondeurs en regardant leur poisson rouge tourner dans son bocal.

Un autre mystère qui lui ne sera sans doute jamais levé : comment ce magazine se trouve sur la table familiale de la salle à manger depuis la nuit des temps ? Nous soupçonnerions volontier la routine ;  la même qui invite à déjeuner tante Gaga le jour du Seigneur et qu'on case au bout de la table : elle est là, mais comme la poule au pot du dimanche.

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