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L'avortement est une trahison de la démocratie

Mise au point de Benoît XVI sur sa conception de la séparation du spirituel et du temporel :

"Le pape Benoît XVI déclara aux évêques [brésiliens] que si la conduite directe des affaires politiques relèvent de la responsabilité des laïcs, 'lorsque les droits fondamentaux de la personne ou du salut des âmes l'exigent, les pasteurs ont le devoir impérieux de poser des jugements moraux y compris sur l'action politique.'
'Certaines actions et politiques comme l'avortement et l'euthanasie sont intrinsèquement mauvaises et incompatibles avec la dignité humaine, et ne se peuvent se justifier d'aucune manière', ajouta le Pape."
(Source Catholic Herald et Zenit)

Une injustice ne peut se maintenir, comme le mensonge, qu'au prix d'autres injustices, dans une sorte de fuite irrationnelle en avant. C'est une marque de fabrique infaillible. Au bout du compte, ne pouvant se faire passer raisonnablement pour ce qu'elle n'est pas, l'injustice préfère taire et supprimer la voix qui la démasque plutôt que ses causes, dans un élan shadokien : "s'il n'y a pas de solutions, c'est qu'il n'y a pas de problèmes."
L'avortement est une injustice tellement caricaturale que c'en devient un cas d'école : ainsi récemment ce projet de limiter la clause de conscience des médecins, afin de les contraindre au crime, et ce projet non moins cynique de la Grande-Bretagne de conditionner son aide au développement à la mise en place de politique de planning familiale (périphrase précieuse, qui est évidemment à l'avortement ce que le conseiller des grâces est au miroir).

Voilà le dernier chantage en date du neo-colonialisme : à ceci près que l'Occident n'a plus que le pire à imposer aux autres pays. Triste déchéance.

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