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Pour mémoire

Comme il est probable que cette dépêche ne reste que quelques secondes en entre-filet sur les sites web des media les moins malveillants, autant prendre date.

 

Irlande: la réponse du Vatican acceptée
AFP Publié le 03/09/2011 à 18:52

Le gouvernement irlandais a reconnu ce samedi "le sérieux" avec lequel le Saint-Siège à répondu au rapport sur les actes pédophiles commis dans l'Eglise irlandaise, tout en maintenant que sa réponse à l'époque "a donné un prétexte à certains pour ne pas coopérer" avec les autorités irlandaises.

"Je prends acte de la déclaration du Saint-Siège qu'il est 'désolé et rempli de honte' pour les souffrances terribles infligées aux victimes d'abus sexuels en Irlande", écrit dans un communiqué le ministre des Affaires étrangères et vice-premier ministre Eamon Gilmore.

Le numéro 2 du gouvernement reconnaît également "le sérieux avec lequel le Saint Siège" a pris en compte le rapport sur les actes pédophiles commis entre 1996 et 2009 par 19 prêtres du diocèse rural de Cloyne (sud du pays). Toutefois, il juge certains arguments "techniques et légalistes", et "maintient" que la circulaire du Vatican de 1997 "a donné un prétexte à certains pour ne pas coopérer complètement avec les autorités civiles irlandaises".

Dans sa réponse, le Vatican est revenu sur les critiques irlandaises portées à la circulaire de la Congrégation pour le clergé datant de 1997. Si cette circulaire exprimait des "réserves" canoniques sur l'obligation de dénonciation des cas d'abus sexuels, elle n'a pas "interdit aux évêques irlandais de dénoncer (à la justice) les accusations" ni "encouragé les évêques à violer la loi irlandaise", a souligné le Saint-Siège. "En conclusion, le Saint Siège a proposé de poursuivre le dialogue et la coopération sur ces questions", indique le vice-Premier ministre, "et je vais travailler dans cette voie", ajoute-t-il, dans ce qui semble un geste d'apaisement.

Le premier ministre irlandais Enda Kenny avait eu des mots très durs à l'époque du rapport, estimant que "le viol et la torture d'enfants avaient été sous-estimés ou +gérés+ pour ménager" l'Eglise et dénonçant "le dysfonctionnement, la déconnexion (des réalités), l'élitisme, le narcissisme qui dominent la culture du Vatican à ce jour".

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