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O tempora ! O mores !

Florebat olim studium...

Autrefois les études florissaient,
Maintenant fanées en lassitude ;
Longtemps les sciences prospèrerent,
A présent les jeux prolifèrent.
Les enfants deviennent rusés
Bien avant que le temps n'agisse,
Et avec mauvaise humeur
ils dédaignent la sagesse.
Mais dans les temps reculés,
Les disciples ne songeaient guère,
A quatre-vingts dix ans sonnés,
A se poser de leur labeur.
Et maintenant dès dix ans des bambins
Secouent leur joug et se proclament maître.
(...)
Ce qui avant était honni,
A présent est applaudi;
le chaud est dans le froid,
l'humide est dans l'aride,
la vertu se mue en vice,
le travail verse en oisiveté;
A présent toute chose due
Est considérée comme indue, 

Poèmes de Beuren (Carmina Burana), 1225-1250 *

Florilège de copier-coller, sans garantie d'authenticité :

« C'est la décadence, les enfants n'obéissent plus, le langage s'abîme, les mœurs s'avachissent. Puisse venir le jour où l'humanité coupable finira, où les enfants ne naîtront plus, où tout bruit cessera sur la terre, où il n'y aura plus à lutter contre toutes les nuisances. »
Ipuwer de Gizeh. Sage de l'Égypte pharaonique, 3000 ans avant l'ère chrétienne. Cité par Polybe, historien grec vivant vers 200-120 ans avant Jésus.-Christ.

« La jeunesse d'aujourd'hui est pourrie jusqu'aux tréfonds, mauvaise, irréligieuse et paresseuse. Elle ne sera jamais comme la jeunesse du passé et sera incapable de préserver notre civilisation. »
Trouvé sur une tablette d’argile babylonienne dont l'âge est estimé à plus de 3000 ans

«Notre monde a atteint un stade critique. Les enfants n’écoutent plus leurs parents. La fin du monde ne peut pas être loin». Prêtre égyptien (environ 2000 avant J.C)

«Ils manqueront d'égards et de respect pour leurs parents, sitôt qu'ils vieilliront et durement, sans redouter la justice divine, ils les accableront des plus cruels reproches au lieu de prendre soin de leur vieillesse. Je n'ai plus aucun espoir en l'avenir de notre pays si les jeunes d'aujourd'hui doivent être les dirigeants de demain, car ils sont insupportables, inconscients voire effrayants. Si l'avenir de notre peuple est entre les mains de la jeunesse frivole d'aujourd'hui, il y a de quoi désespérer. Cette jeunesse se conduit avec une suffisance vraiment intolérable. Elle croit avoir la science infuse. Quand moi j'étais jeune, on nous apprenait les bonnes manières et le respect que l'on doit à ses parents. Mais la nouvelle génération n'a de cesse de contester et elle veut avoir raison. Il est un fait certain que les jeunes sont d'une extrême insouciance. »
Lu dans 'Les travaux et les jours' d’Hésiode de Thèbes, un poète grec ayant vécu au milieu du Vllle siècle av. J.C.

Notre jeunesse est mal élevée. Elle se moque de l’autorité et n’a aucune espèce de respect pour les anciens. Nos enfants d’aujourd’hui ne se lèvent pas quand un vieillard entre dans une pièce. Ils répondent à leurs parents et bavardent au lieu de travailler. Ils sont tout simplement mauvais»…«Nos jeunes aiment le luxe, ont de mauvaises manières, se moquent de l’autorité et n’ont aucun respect pour l’âge. À notre époque, les enfants sont des tyrans». Socrate (470-399 av J.C)


« Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque les jeunes méprisent les lois, parce qu'ils ne reconnaissent plus, au-dessus d'eux, l'autorité de rien et de personne, alors, c'est là, en toute beauté et toute jeunesse, le début de la tyrannie. »
Platon, vers 427 - 348/347 av. J.C. Platon, République, VIII, 562b-563e


« Les jeunes d'aujourd'hui aiment le confort, l'argent et la paresse par-dessus le marché. Ils ne veulent plus se marier ou, s'ils sont mariés, élever une famille. C'est tout au plus s'ils consentent à avoir un ou deux enfants, afin de mieux savourer le moment présent. »
Polybe, vers 200-120 av. J.C.

 

Bref, moralité de tout ça :

Bien des avanies menacent le vieil homme, parce qu'il a trouvé ce qu'il cherche,
mais qu'il craint et s'abstient misérablement d'en faire usage,
Et parce qu'en tout ce qu'il fait il est tiède et timide,
Dilatoire, en manque d'espérance, paresseux, avide de l'avenir,
Acariâtre, pleurnicheur, laudateur des temps où lui-même était enfant,
Et grondant et châtiant la jeunesse.

Horace, Ars poetica, v169 *

 

* Ces traductions sont très bricolées et sans doute non  exemptes d'erreurs. You get the point.

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