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L'épithète au nom menteur

faust-delacroix.jpg Ou la soupe spirituelle que les idéologues nazis qualifiait de "christianisme positif".

 

 

 

Rapide extrait de Wikipedia pour se faire une idée :

L'idéologue nazi Alfred Rosenberg a développé une version radicale de ce point de vue dans Le Mythe du vingtième siècle, et désigne le christianisme positif comme une lutte contre le catholicisme et le protestantisme. Les nazis les plus radicaux ne prônaient cependant pas le christianisme positif, mais un retour au néopaganisme germanique.

 

 


Le but du christianisme positif était couper les racines juives du christianisme et de créer une religion de transition entre christianisme et paganisme qui parviendrait à réaliser le culte aryen tel qu'imaginé par les chefs du Troisième Reich. Ainsi, l'intérêt pour le védisme de Jakob Wilhelm Hauer était uniquement motivé par des préjugés racistes.

Jésus est de race nordique :

- Les Amorites fondèrent Jérusalem ; et composèrent la couche nordique de la future Galilée, c’est-à-dire le « cercle des païens » d’où devait surgir Jésus.
- Son message a été déformé notamment par Paul de Tarse :
Ses doctrines (de Paul) constituent jusqu’à aujourd’hui, malgré toutes les tentatives de sauvetage, la base spirituelle juive, pour ainsi dire le côté talmudique oriental de l’église romaine, mais aussi de l’église luthérienne.
- La lutte permanente des christianismes positif et négatif :
En 150, le Grec Marcion défend l’idée nordique d’un ordre du monde reposant sur une tension organique et des hiérarchies, en opposition avec la représentation sémite d’une puissance divine arbitraire et de son despotisme sans limites. Pour cette raison, il rejette aussi le « livre de la loi » d’une telle divinité, c’est-à-dire l’ancien testament hébreu.
- Les christianismes négatif et positif sont depuis toujours en lutte et se combattent aujourd’hui avec encore plus d’acharnement qu’autrefois. Le côté négatif se réclame de la tradition syro-étrusque, de dogmes abstraits et des rites consacrés, le positif réveille de nouveau les forces du sang nordique, consciemment et naïvement, comme autrefois les premiers Germains, quand ils envahirent l’Italie et offrirent leur vie pour fertiliser la terre inculte.
- Pour un christianisme germanique :
"Nous comprenons aujourd’hui que les valeurs suprêmes des églises catholique et protestante, en tant que christianisme négatif, ne conviennent pas à notre âme, qu’elles barrent la route aux forces organiques des peuples de race nordique, qu’elles ont à leur faire place et doivent se réformer dans le sens d’un christianisme germanique."

-> cf Alfred Rosenberg, "Le Mythe du vingtième siècle"

Cette idéologie a été [évidemment] condamnée le 10 mars 1937 par l'Église catholique romaine dans l'encyclique Mit brennender Sorge : "Qui veut voir bannies de l'Église et de l'école l'histoire biblique et la sagesse des doctrines de l'Ancien Testament blasphème le Nom de Dieu, blasphème le plan de salut du Tout-Puissant, érige une pensée humaine étroite et limitée en juge des desseins divins sur l'histoire du monde."

Ce projet de religion délirante est également mentionnée par le dr Felix Kersten lors d'un de ses entretiens avec Heinrich Himmler, qui fut son patient :

"Le Führer, déclare Himler, est décidé, après la victoire du III° Reich, à supprimer le christianisme dans toute la Grande Allemagne, c'est-à-dire l'Europe, et à établir, sur ses ruines, la foi germanique. Elle conservera la notion de Dieu, mais très vague, très confuse. Et le Führer prendra la place du Christ comme sauveur de l'Humanité. Ainsi des millions et des millions d'hommes invoqueront dans leur prière le seul nom de Hitler, et cent ans plus tard, on ne connaître plus que la religion nouvelle qui durera des siècles et des siècles."

Joseph Kessel, "Les mains du miracle", Gallimard 1960, p86

Pour achever de se convaincre de la collusion bien connue entre le christianisme et le nazisme, on pourra également se reporter aux journaux de Goebbels ou Martin Bormann.

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