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Du déicide

Avez-vous remarqué que tous ceux qui proclamèrent la mort de l'Eglise avec force buccins et trompes sonores, de Caïphe à Voltaire en passant par Celse, soient  les seuls dont on peut dire avec certitude qu'ils sont bien, eux, irréfutablement morts ?

Et que celui qui proclama la mort de Dieu la bave aux lèvres finit pareillement de pourrir six pieds sous terre ? Et qu'il en sera ainsi d'une rare infaillibilité des autres faux augures maudissant à sa suite ?

Vous aurez remarqué qu'a contrario l'Eglise, elle,  est toujours bel et bien vivante. Et Dieu aussi.

Simple constat en définitive : tous les prophètes qui prédisaient la mort de Dieu ou de l'Eglise ne sont plus. Morts, enterrés, décomposés, réduits à leur néant.
Faux prophètes donc.

Curieuse malédiction que celui qui proclame la mort de l'Eglise ou de Dieu soit invariablement celui qui, dans l'histoire, trépassera jamais.

Stat Crux dum volvitur orbis.
Le monde tourne, la Croix reste.

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