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Du philosophe contemporain

Le croiriez vous, notre époque comporte encore des philosophes. Cette blague  ! (en effet, c'en est une.)

Pour le prouver, nous déterrons et appelons à la barre l'un de ceux qui se pencha sur l'essence des choses : Platon.

Il semble en effet que de nos jours, est philosophe celui qui simplement aime à se désigner comme tel au regard de tous. Voilà qui nous semble un critère un peu juste : est-ce qu'un médecin n'est médecin que par sa détermination à se désigner ainsi ? Ne serait-il pas accusé par le sens commun d'être tout bonnement un charlatan ?

Il est ainsi de nos écrivaillons, qui, par le simple fait de leur écriture et parce qu'ils ne se démènent qu'en vraisemblance, usurpent le nom de philosophe au lieu qu'ils ne sont que de vulgaires rhéteurs, ne convaincant que le vulgaire.

Or, "ce n'est point leur activité d'écrivain mais le souci de la vérité qui leur vaudra ce nom."
Et il faut bien constater que chez nos anguilles, le souci de complaire l'emporte de beaucoup. Car la vérité fait peu vendre, et c'est là un gros défaut pour qui se vante d'être philosophe de profession.
Les sophistes, les rhéteurs et les prostituées se font payer. Socrate lui pensait que la vérité ne pouvait se marchander. Une sorte d'exception cultuelle.

Le nom, puisqu'à l'exemple de tous les Phèdre on nous presse de le donner : "Celui de sage me semble bien sublime et ne convient qu'à Dieu. Ami de la sagesse leur conviendrait mieux."

Quand à nos "philosophes" contemporains, nommons les plutôt "indignologues, sermonnaires, logographes, brasseurs de pathos..." Ami de l'esbrouffe et des paillettes leur conviendrait mieux.

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