Voici ce que Balzac disait à propos du genre humain :
"Depuis la molesse d'une éponge mouillée jusqu'à la dureté d'une pierre ponce, il y a des nuances infinies. Voilà l'homme."
Et voici ce que disait Jacques Maritain, dans la même veine :
"Il faut avoir l'esprit dur et le cœur doux. Sans compter les esprits mous au cœur sec, le monde n'est presque fait que d'esprits durs au cœur sec et de cœurs doux à l'esprit mou." (Réponse à Jean Cocteau)
Mais depuis avril 1969, depuis que la génération 68 a pris le pouvoir et s'y accroche comme teigne dans une sorte de coup d'Etat permanent, les "élites" ne sont qu'éponges mouillées, des coeurs mous à l'esprit mou.
Encore qu'une éponge ait quelque utilité. Au vu de leur caractère foncièrement mou et nuisible, mieux vaudrait ici parler de méduses. Masse gélatineuse, invertébrées flottant au gré des courants, se reproduisant plus que de raison avec le réchauffement climatique, elles ne laissent pas de trainer leurs flasques tentacules aux mieux urticantes. Mais certaines espèces sont mortelles.
68, année des méduses. Mieux aurait valu une infestion de criquets ou de mouches.