Personne, absolument personne, ne pourra prétendre avoir perdu son temps à la lecture du (long) document suivant :
"Il est clair qu'un rejet de l'Ancien Testament de la part des chrétiens, non seulement, comme on l'a indiqué ci-dessus, abolirait le christianisme lui-même, mais en outre ne pourrait pas favoriser la relation positive entre les chrétiens et les Juifs, car ils perdraient précisément le fondement commun."
Joseph Cardinal Ratzinger, in Préface, LE PEUPLE JUIF ET SES SAINTES ÉCRITURES DANS LA BIBLE CHRÉTIENNE, de la Commission Pontificale Biblique.
NDLR : se pose alors la question/le problème du Coran. Si l'Ancien Testament est le fondement commun des juifs et des chrétiens, l'islam quant à lui se retranche volontairement de cet héritage, en annonçant péremptoirement la supériorité irréfragable du Coran sur toutes ces écritures falsifiées. Nouveau Testament ? Falsifié. Ancien Testament ? Falsifié. Dès lors, à partir de ces assertions définitives, si nous voyons très clairement sur quelle base établir des relations entre chrétiens et juifs, nous voyons plus obscurément sur quelle base fonder des relations avec cette religion monothéiste. Est-ce que cela à même un sens, une pertinence autre que culturelle ?