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Le fléau démocratique

La presse, très prompte en ce moment à la grande geste pathologique, s'enfonce jour après jour dans un avilissement assumé. Aucun recul. Aucun sens critique. Juste l'instinct des prédateurs excités par l'odeur du sang.
On le voit actuellement avec l'acharnement contre Benoît XVI.
On l'a vu récemment avec "l'affaire" Najlae LHIMER, qui est tout sauf d'une clareté absolue. Y-a-t il un seul journal en France qui ait tenté d'éclaircir les zone d'ombres de cette histoire ? D'effectuer, pour ainsi dire, un travail de journaliste, et aller ne serait-ce qu'une seul fois au-delà du pathos et de la simple apparence ?
Cette affaire ne grandira sans doute pas la profession ; il y a de grandes chances qu'une fois de plus celle-ci se soit laissé berner et manipuler comme un enfant de cinq ans.
Il y a de grande chance aussi qu'un voile pudique sera jeté sur ce probable fiasco médiatique. On ne se refait pas.

Le problème est peut-être culturel, sans doute aussi lié à la situation financière de nos organes, guère reluisante : la presse française est aux abois, et à besoin de tirage. Or, le pathos fait le tirage. Mais plus la presse donne dans la démagogie du pathos, moins elle se crédibilise et se légitime, et plus elle perd de tirage. Et plus elle est aux abois. Et plus elle donne dans le pathos.

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