Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • L'islam des terroristes

    Malek Chebel dans une interview du Figaro le 06/02/2015 :
    " Il faut répéter que l'islam des terroristes n'est pas l'islam et qu'il y a différentes couleurs de l'islam."

    Voilà bien le problème : "on" se contente de répéter. Or, ce sont les slogans qu'on répète. Les incantations. Les voeux pieux. Comme pour se convaincre que le verbe humain est opérant et que le réel, de guerre lasse, capitulera.
    Répéter est facile mais vain ; on se fait toujours rattraper par le réel, avec d'autant plus de force qu'on s'en est écarté.
    Plus compliqué est de démontrer. Certes, il y a différentes couleurs de l'islam, mais c'est le refuge habituel des anguilles : se réfugier les dans les mille singularités pour laisser échapper le général ; ainsi celui qui se prend au piège doit combattre cent têtes à la fois, quand il lui suffirait de ne considérer que le tronc de la chimère. Ainsi ces avions de chasse qui largue mille leurres thermiques pour désorienter le missile à la recherche de sa tuyère bien chaude.

    Il y a différentes couleurs de l'islam, mais il n'y a qu'un seul Coran, qu'un seul prophète, une charia - et, il est vrai, cent interprétations juridiques différentes. Ne nous laissons donc pas intimider par ces ficelles vulgaires.

    Nous sommes pour parler clair désolé de dire que l'islam des terroristes est un islam tout aussi légitime que les autres ; à partir du moment où la loi naturelle n'est pas normative (et notamment le "tu ne tueras pas"), tout devient purement affaire subjective, et il est parfaitement vain de se désoler sur les mauvaises interprétations supposées de telle ou telle sourate, telle ou telle épisode de la vie du "Beau Modèle", tel ou tel hadith ou article de la charia.

  • Urbi et orbi

    On devrait sans doute rappeler à ceux qui souhaitent s'installer dans notre pays, sans que personne ne les y contraigne, le bon vieil adage suivant : "A Rome, fais comme les Romains."

    (Expression que l'on attribue à Ambroise de Milan au IVe siècle. Lorsqu'Augustin lui aurait demandé si le jour de repos devait se prendre le samedi comme à Milan ou le dimanche comme à Rome, Ambroise lui répondit "si fueris Romae, Romano vivito more; si fueris alibi, vivito sicut ibi" signifiant "Si tu es à Rome, vis comme les Romains ; si tu es ailleurs, vis comme on y vit")

    Cela est tout de même embarrassant de voir des gens, à Paris, faire comme les Mecquois, les Kabouliens ou les habitants de Tombouctou.