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Avoir raison d'avoir tort

Vendredi dernier, les Irakiens se sont rendus en masse à des élections législatives libres et multi-partis. L'Irak est le premier pays arabe à dominante musulmane, dotée d'une démocratie moderne et fonctionnelle.

Dimanche le jeune ambassadeur français en Irak faisait la promotion du pays pour des investisseurs potentiels : en gilet pare-balles, entouré de gardes du corps armés de la puissance de feu d'un croiseur et de flingues de concours, se promenant au milieu d'un dédale de protections en  béton. "Venez et investissez en Irak, c'est secure !" Pas un grand communicateur, mais une bonne gueule d'atmosphère.

Et si l'Histoire donnait raison à Bush Jr ? Question affreuse et révoltante : et si Bush avait eu raison d'avoir tort ? Que l'Irak ne soit pas la moindre des réussites de ses mandats, voilà qui serait délicieusement ironique. Les gands maux de Villepin d'un côté, les bienfaits de Bush de l'autre.
Enfonçons-nous dans le crâne une bonne fois pour toute l'un de ces churchilliens aphorismes : "Vous pouvez toujours compter sur les Américains pour faire ce qu'il faut... Après qu'ils ont essayé tout le reste."

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