Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Mauvais climat

Avant de spéculer sur le climat comme des boursicoteurs amateurs, de se répandre en mauvaises prophéties millénaristes, il convient de répondre sûrement à ces questions :

- Il y a-t-il une tendance "haussière" réelle des températures ?
- Quelle partie du globe est affectée par la hausse des température ?
- Cette tendance à la hausse, si elle existe, est-elle partie d'un cycle court, moyen ou long ?

Une fois qu'il est acquis et qualifié irréfutablement qu'il y a réchauffement, il s'agit d'en résoudre les causes :

- Quelle est la juste part du Co2 dans ce réchauffement ?
- Quelle est la juste part de l'activité humaine dans cette part de Co2 ?

Vient ensuite le crédit que l'on peut donner au(x) modèle(s) de prévision climatologique. Autant un modèle de prévision météorologique se vérifie facilement, et peut donc ensuite se corriger et s'affiner en tenant compte d'un historique et du vécu, autant nous n'avons, par définition, aucun recul sur le ou les modèles climatologiques proposés : c'est-à-dire : rien n'a jamais été validé par l'expérience : il faut donc accepter de signer un chèque en blanc. Plus important, il y a beaucoup trop d'inconnus concernant les  paramètres à intégrer dans le modèle - ainsi :

- quels sont les paramètres qui entrent réellement en jeu ? Ont-ils tous été sûrement identifiés ?
- quel coefficient d'importance leur accorder respectivement ?
- comment interagissent-ils entre eux ?
- comment leur interaction influe-t-elle le climat ?

Une fois qu'un modèle fiable a été élaboré, autre chose est d'en tirer les justes conséquences.

Voilà donc quatre incertitudes majeures (nous n'affirmons pas que les thèses des uns et des autres sont fausses en elles-mêmes : nous pensons qu'il y a incertitude, et qu'il est malhonnête d'affirmer une certitude là où il n'y a qu'incertitude) : la réalité du réchauffement et sa qualification, la part de l'homme dans ce réchauffement, les modèles de prévisions proposés, et les conséquences qui en résultent. 

Ce n'est pas la première fois dans l'histoire de cette planète que le climat change, se réchauffe ou se refroidisse. Penser que l'homme puisse changer le climat alors qu'il n'a jamais empêché un crachin de tomber est la dernière des vanités. Tout le monde en revanche est bien conscient de l'utilité de lutter contre les pollutions en tous genres pour la sauvegarde de la planète : est en jeux ici l'avenir du genre humain et rien d'autre. Ce qui compte en effet c'est l'homme, et son intérêt est de préserver la planète qu'il habite. Le jour où l'homme aura disparu, où la conscience des merveilles de la Création sera éteinte, alors qu'importe ? La lune vaudra bien la terre.

Il est bon que l'homme s'interroge sur les conséquences, nocives ou non, de ses activités - il est mauvais que de simples hypothèses soient subverties et assénées en certitudes pour alimenter les idéologies néfastes d'ennemis patentés du genre humain. In fine seule la [recherche de la] vérité compte.

Les commentaires sont fermés.