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Société - Page 7

  • La nouvelle chasse aux sorcières

    Dormez braves gens, l'inquisition LGBT veille. No comment.

  • Le genrisme et les faits

    Les faits sont têtus. Michel Onfray, ce n'est pas le moindre de ses mérites, au moins ne nie pas le réel.

  • L'erreur et la vertu

    Le monde moderne n'est pas mauvais ; par certains aspects, le monde moderne est bien trop bon. Il est rempli de vertus folles et dégénérées. Quand un système religieux vole en éclat (comme le christianisme le fut pendant la Réforme), ce ne sont pas seulement les vices qui se déchaînent. Les vices, en effet, se déchaînent, ils vagabondent et ils causent de grands dommages. Mais les vertus se déchaînent également ; et les vertus vagabondent plus furieusement et causent des dommages bien plus terribles encore. Le monde moderne est rempli de ces vieilles vertus chrétiennes devenues folles. Ces vertus sont devenues folles parce qu'elles ont été isolées les unes des autres et errent en solitaire. Ainsi certains scientifiques ont le souci de la vérité ; et leur vérité est impitoyable. Ainsi certains humanitaires ne se soucient que de pitié ; et leur pitié est (cela me désole de le dire) souvent fallacieuse.

    Par exemple, Mr Blatchford attaque le christianisme parce qu'il est fou d'une vertu chrétienne : la vertu purement mystique et quasi irrationnelle de charité. Il a cette idée étrange que ce serait plus simple de pardonner les péchés en disant qu'il n'y a pas de péchés à pardonner. Mr Blatchford est non seulement le premier des chrétiens, il est le seul des premiers chrétiens qui aurait véritablement mérité d'être dévoré par les lions. Car dans son cas l'accusation des païens est vraiment exacte : sa pitié signifie l'anarchie pure et simple. Il est vraiment l'ennemi du genre humain - parce qu'il est trop humain. A l'autre extrême, on trouverait le réaliste  acrimonieux, qui a délibérément tué en lui tout le plaisir humain des contes de fées ou de la réconciliation des cœurs. Torquemada tortura les gens physiquement au nom de la vérité morale. Zola tortura les gens moralement au nom de la vérité physique. Mais au temps de Torquemada existait au moins un système où pouvaient s'embrasser, dans une certaine mesure, la droiture et la paix.

    Chesterton, "Orthodoxie", Le suicide de la pensée.

  • Trafic

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    "L'addiction à l'héroïne n'a jamais été aussi importante", explique l'agent Jack Riley, chef du bureau régional de la DEA (Drug Enforcement Administration).

    "Je suis dans le métier depuis trente ans et suis allé au quatre coins de ce pays, et si quelque chose peut approcher la définition d'une arme de destruction massive contre la famille, la communauté et la société, c'est l'héroïne."

  • Merkel, combien de divisions ?

    Angela s'énerve : « Si la Russie continue sur la même voie que celle des dernières semaines, ce n'est pas seulement une catastrophe pour l'Ukraine (…), cela nuit aussi et surtout massivement à la Russie, j'en suis convaincue, économiquement comme politiquement »

    Qu'elle s'empresse ainsi à voler au secours de l'Ukraine doit faire sourire au Kremlin : l'Allemagne, combien de divisions ? De fait l'armée allemande est une presque plaisanterie, et n'a certainement pas les moyens de mobiliser 10 000 hommes pour de simples manœuvres aux frontières de son propre pays. Politiquement, l'Allemagne n'existe quasiment pas sur le plan international, sauf à servir de tiroir-caisse. Et Putin sait parfaitement que pas un Européen n'ira mourir pour l'Ukraine. En bref, l'Allemagne et l'Ukraine, c'est comme la France et la Pologne en 1940.

    Il est donc acquis que, dans sa zone d'influence, la Russie agit impunément selon ce qu'elle décide être ses intérêts vitaux. Or, l'accès aux mers chaudes est l'un de ses intérêt ; de même que la phobie de l'encerclement, tout comme les rois de France et la maison d'Autriche à une époque révolue.
    Il est donc certain que la Crimée passera sous contrôle russe quels que soient les gesticulations verbales des uns.

    L'autre grande leçon de ce conflit, c'est le schéma Kosovar qui revient à tout de vitesse dans la gueule des dirigeants occidentaux. J'avoue que cette ironie de l'histoire est assez jubilatoire, et Putin ne pouvait pas laisser échapper une occasion de rendre ainsi gorge à l'arrogance occidentale. Voilà : le dirigeant russe à plus de 14 ans de pouvoirs derrière lui ; comparée à lui, Angela Merkel est la perdrix de l'année, et dans cette histoire de Crimée, elle va probablement goûter les fruits amer de l'humiliation. La Russie de Poutine n'est plus celle d'Eltsine.

    La dernière leçon, c'est que Samuel Huntington avait parfaitement prédit ce qui allait se passer en Ukraine dans son livre, "Le Choc des Civilisations", publié à la fin des années 90. Ça ne fait pas plaisir à certain, mais c'est un fait - têtu comme il se doit.

    Enfin la conclusion : l'état nullissime de la diplomatie française, complètement à la rue, incapable d'analyser froidement une situation et de prendre des décisions intelligentes. Il est vrai que depuis 10 ans tout ça se fait à la sauce BHL.