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  • Angela dans l'embarras

    Un article du Spiegel revient sur la livraison de produits chimiques par l'Allemagne à la Syrie. Voici ce que déclare leur Angela :

    "Nach allen Erkenntnissen, die mir zur Verfügung stehen, sind sie für zivile Dinge benutzt worden."

    => "D'après tous les renseignements dont nous disposons, elles (les livraisons de produits chimique) ne furent utilisées que pour des choses civiles."

    Ben c'est bien là le problème...

    D'après le le journal environ 137 tonnes de produits ont été exportés entre 2002 et 2006, dont 93 tonnes de fluorure d'hydrogène. Il est aussi reporté du difluorure d'ammonium, du fluorure de sodium, des préparations à base de potassium, ou encore du cyanure de sodium : ces derniers sont à utilisation duales, aussi bien civiles que militaires.

    Toujours d'après le journal,  ces produits, dans leurs utilisations civiles, servent pour le polissage des métaux, le "fluorage" d'eau potable ou la fabrication de pâte dentifrice. L'exportation de ces produits pour des usages civils sont soumis à une enquête des services secrets, et une autorisation de divers ministères et organismes, dont le ministère des Affaires Etrangères, de l'Economie, de l'Office fédéral de l'Économie et du contrôle des exportations (BAFA) etc.

    "Du point de vue du gouvernement fédéral, il n'y a pas de preuve que les produits chimiques fournis par l'Allemagne à la Syrie auraient été utilisés à des fins autres que civils ."

  • L'homo post-modernus

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    Informe, glabre, gélatineux, asexué, ectoplasmique, décérébré, dévertébré, malléable à merci. Parce qu'il le vaut bien. Plutôt que de théorie de l'évolution, il faudrait parler de théorie de la révolution ; de blobfish, littéralement poisson-informe, il redeviendra blobfish. Voilà en tous cas la vision fantasmatique de l'homme des libéralo-libertaires. Il convenait d'en montrer le vrai visage.

  • De la pauvreté chez les "riches"

    Un article intéressant sur Atlantico :

    "(...) pour répondre à la question, c’est essentiellement le chômage qui explique la reprise à la hausse du taux de pauvreté. Mais structurellement, les deux composantes de la dynamique de la pauvreté ne doivent pas être oubliées. Elles jouent un rôle déterminant, dont on ne peut isoler les effets sur les seules trois dernières années. Les ruptures et séparations ont un impact considérable sur les niveaux de vie, ainsi que sur les prix (par exemple sur le marché du logement).
    (...) 
    aujourd’hui il y a plus de pauvres en familles monoparentales que dans toutes les autres formes de structures familiales." 

    On ne cessera de le marteler. Ces familles décomposées et rafistolées dont on nous cesse de vanter les mérites avec force séries TV niaiseuses, ont un coût social, humain et financier exorbitant. Un divorce coûte à la société tout entière. Pourtant la société promeut ouvertement l'instabilité de la famille, et plus grave, est en train d'échanger le modèle nucléaire - dont on a pu mesurer tous les bénéfices - pour le modèle "tribal" dont on commence à peine à mesurer les conséquences mortifères ; un enfant n'est pas lié à ses parents biologiques, mais confié à une tribu puis une autre, à la manière des sociétés primitives. Sauf que nos sociétés occidentales ne sont pas primitives, mais hautement complexes. On n'y devient pas adulte et autonome à 14 ans pour espérer vivre jusqu'à 35, mais à 25 ans pour s'éteindre à près de 90. Une arnaque de plus donc.

    Notre société libéralo-libertaire ne produit plus que des pauvres, voilà le constat et la morale du pseudo progrès qu'on essaie de nous vendre.
    Comprenons bien qu'il ne s'agit pas ici d'interdire absolument le divorce ; il est dans certains cas un moindre mal. Il s'agit de ne plus appeler un mal un bien, et de cesser d'en faire lune outrageuse promotion - et positivement, de promouvoir le mariage, la stabilité du couple (H/F comme la syntaxe l'exige), donc développer les formations et le conseil. Pour le bien commun et celui de nos finances.