Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Hécatombe

    Ou comment l'on découvrit un jour, stupéfié, que "le feu tue".

    En 1914, l'Etat-Major français, peuplé de généraux nommés pour leur brillance anti-cléricale et leur allégeance radicale plus que pour leurs fulgurances stratégiques, préconisent l'offensive à outrance.
    Résultat de la doctrine : 300 000 français tués, blessés ou fait prisonniers dans les seuls trois premiers mois du conflit en 1914.
    40% des officiers généraux renvoyés au pays de la porcelaine dans le même laps de temps.

    Il faut alors écouter de nos jours la vrombissante intelligentsia, nommée pour sa brillance photogénique et son allégeance médiatique plus que pour ses fulgurances intellectuelles, fustiger la stupidité des militaires de l'époque : comment, disent-ils d'un air outré et écoeuré, suintant dans la chaleur des studio, il fallut tout ce temps et ces centaines de milliers de morts, à ces incapables de généraux,  pour prendre enfin consience que "le feu tue" ? Mais comment a-t-on pu être aussi aveugle, stupide et obstiné ?

    Mais si on leur dit "l'avortement tue", ils vous regardent de leur air benêt en haussant les épaules, et ils vous insultent en serrant les dents. Et il n'est pas question pour eux de changer la doctrine de l'avortement à outrance, combien même l'hécatombe dure depuis des décénnies. Et qu'importe pour les 200 000 enfants à naitre qui finissent chaque année dans les poubelles des hôpitaux. Dans un système de consommation, tout est consommable et doit pouvoir finir à travers la lunette des chiottes.

  • La science, l'éthique et l'argent

    C'est bien connu, les recherches médicales n'ont pour seule préoccupation que le souci permanent du bien-être de l'homme, et il serait particulièrement cynique d'y voir autre chose qu'un pur humanisme.

    « Comment s’explique, précisément maintenant, la décision américaine qui libéralise l’utilisation de fonds publics pour la recherche sur des cellules d’origine embryonnaires humaines ? La réponse est qu’il existe des éléments importants mais rarement évoqués, dont de nombreuses personnes n’ont d’ailleurs même pas connaissance, et sur lesquels on s’arrête rarement […].
    La production de cellules souches à travers la reprogrammation de cellules adultes est non seulement supérieure à celle qui prévoit l’utilisation des embryons humains, mais elle se fonde sur des techniques tout à fait nouvelles, qui ne dépendent pas des brevets qui actuellement exploitent l’utilisation des cellules souches dérivées d’embryons. Beaucoup de pays sont des pionniers historiques dans ce secteur.
    De nombreux laboratoires, des milliards de dollars d’investissements, toute une filière de brevets, de savoirs techno-scientifiques et des carrières tout entières se fondent précisément sur l’utilisation des embryons. Dans une situation de ce genre, il serait naïf de penser que tout cela puisse être abandonné pour adopter des techniques d’origine différente, uniquement parce qu’elles sont plus efficaces et acceptables d’un point de vue éthique. Les intérêts sont trop nombreux pour que l’utilisation des embryons humains puisse être abandonnée sans aucune réaction. * »

    * Angelo Vescovi, « Derrière la recherche sur les cellules souches, une guerre des brevets », Osservatore romano en langue française n. 23, 9 juin 2009, p. 11-12.

    Tiré de : http://www.libertepolitique.com/respect-de-la-vie/5601-serieux-revers-pour-les-cellules-souches-embryonnaires

    CQFD, donc.

  • Le pardon

    Seul le pardon libère l'homme d'un fardeau inhumain et insupportable. Voilà pourquoi la "morale" de la réciprocité, comme le revendique l'athéisme, n'en est pas une, qui ajoute un fardeau à un autre. La réciprocité ne guérit rien, ne rétablit rien dans son équilibre originel, mais au contraire consolide le déséquilibre créé par une injustice. La réciprocité n'est guère mieux qu'un code d'honneur maffieux et sa vendetta.

    « Si tu as tué, tu t'engages à demander pardon à la victime rescapée, comme cela tu l'aides à se libérer du poids de la vengeance, de la haine et de la rancune.
    Si tu es victime, tu t'engages à offrir ton pardon à celui qui t'a fait du tort et ainsi tu l'aides à se libérer du poids de son crime et du mal qui l'habite ». (Le deuxième Synode africain Réconciliation, Justice et Paix, P155)

    Voyez comme le pardon est par essence totalement gratuit, puisqu'il aide l'autre à se libérer du poids. Ainsi on ne pardonne pas pour se libérer soi-même, mais pour l'autre.

    S'il y a un film qui illustre de façon exemplaire le pouvoir du pardon, c'est "Mission", qui donne au cinéma probablement l'une de ses scènes les plus puissantes et retournantes : il s'agit de ce colon en Amérique du Sud, soldat-bourreau et chasseur d'esclaves, qui retourne vers ses victimes, trainassant pitoyablement le poids du fardeau de ses armes assassines dans les conditions les plus inhumaines. Il se présente misérablement devant elles. Un indien s'approche de lui le poignard à la main. Il coupe le lien de son fardeau qu'il portait obstinément, et qui se précipite pour s'évanouir dans les rapides.
    Le criminel est pardonné, il est libéré de son poids. Il était mort, le voilà revenu à la vie.

  • Que vive la vie

    au nom de la beauté :

    http://www.lennartnilsson.com/child_is_born.html

    Rappelons en France que 200 000 de ces êtres, de ces choses comme disent les juges, finissent chaque année dans les poubelles des hôpitaux.