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  • Marchands du temple

    Fait divers pathétique :

    18/12/2009
    "Une danseuse contemporaine a obtenu gain de cause mercredi auprès des prud’hommes de Rennes (Ille-et-Vilaine). Le festival Arts à la pointe devra lui fournir un contrat de travail pour sa prestation après son cachet de 300 €, déjà obtenu lors d’une audience précédente. Le 14 juillet, lors du vernissage d’une exposition d’art contemporain dans la chapelle Saint-Pierre de Mahalon (Sud-Finistère), la chorégraphie en duo de l’artiste rennaise sur le thème de l’enfermement s’était terminée par un strip-tease intégral sur l’autel. "

    Et bien, voilà la naïveté du curé de cette paroisse passablement châtiée ! Et vraiment, l'on si l'on doit s'indigner, c'est en se souvenant de cette phrase :

    "Ma maison sera appelée une maison de prière pour toutes les nations. Mais vous, vous en faites un repaire de brigands ! "
    Et qui laisse la maison devenir un repaire de brigand ? Faut-il blâmer davantage le brigand de se comporter en brigand, que celui qui a laissé  le brigand entrer ?  Vraiment les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière, et on a pas fini de s'en désoler.

  • Les méduses

    Voici ce que Balzac disait à propos du genre humain :
    "Depuis la molesse d'une éponge mouillée jusqu'à la dureté d'une pierre ponce, il y a des nuances infinies. Voilà l'homme."

    Et voici ce que disait Jacques Maritain, dans la même veine :
    "Il faut avoir l'esprit dur et le cœur doux. Sans compter les esprits mous au cœur sec, le monde n'est presque fait que d'esprits durs au cœur sec et de cœurs doux à l'esprit mou." (Réponse à Jean Cocteau)

    Mais depuis avril 1969, depuis que la génération 68 a pris le pouvoir et s'y accroche comme teigne dans une sorte de coup d'Etat permanent, les "élites" ne sont qu'éponges mouillées, des coeurs mous à l'esprit mou.
    Encore qu'une éponge ait quelque utilité. Au vu de leur caractère foncièrement mou et nuisible, mieux vaudrait ici parler de méduses. Masse gélatineuse, invertébrées flottant au gré des courants, se reproduisant plus que de raison avec le réchauffement climatique, elles ne laissent pas de trainer leurs flasques tentacules aux mieux urticantes. Mais certaines espèces sont mortelles.

    68, année des méduses. Mieux aurait valu une infestion de criquets ou de mouches.

     

  • Séducteurs, trompeurs, boueux

    Dans "la Divine Comédie" de Dante, les trompeurs sont concentrés au huitième cercle, puis soigneusement triés et derversés dans une dizaine de fosses (on y pratique avec rigueur le trie sélectif des ordures).
    Dans la première et la deuxième sont plongés dans une sorte de lie pestilentielle les séducteurs, flatteurs et adulateurs. On meurt donc comme on a vécu ; l'Enfer, c'est de ne pouvoir changer de condition.

    A noter : Mahomet fut derversé dans la neuvième fosse de ce cercle, celle des semeurs de trouble. Pour avoir été semeur de scandale et de schisme, son supplice fut d'être lui-même coupé.

    A noter également dans ce cercle des trompeurs, la présence de quelques papes, pas si infaillibles dans les domaines où ils n'ont pas lieu de l'être...

  • Querelle de minarets

    Il est fort amusant d'observer la querelle des minarets suisses provoquer une querelle de beffrois en Europe et jusqu'à l'ONU. Il apparait en effet que les plus "vocaux" dans cette histoires (comprenez : les démocrates qui s'offusquent qu'un pays démocratique puisse être contraint par sa propre démocratie)  sont également les plus laïcisants ; n'est-il pas touchant de les voir ainsi prendre la défense d'une religion ? Ces gens sont décidément d'une extrême tolérance, qu'ils se posent, d'autorité, en avocat d'un culte qui nie férocement jusqu'au mépris ce concept de "laïcité", et qui en outre se fout royalement de la présence ou non de minarets dans ses lieux de prières.

    Etonnement, il y a relativement peu de réactions dans le "Dar al-Islam", ou alors assez discrètes. Mais n'est-ce pas là la maison de la paix, où tout est volupté, harmonie, fraternité, amour ? Ou bien les différents maîtres de ce lieu préfèrent-ils qu'on ne s'attarde pas trop sur la façon dont les minorités religieuses (comprenez : celles qui existaient avant que l'islam ne s'impose) y sont traitées ? Paraît-il que l'Iran a convoqué l'ambassadeur suisse, qui a donc du rendre compte du fonctionnement démocratique de son pays. Parait-il que l'entrevue dura un certain temps. Espérons que les hôtes persans aient pris quelques notes à l'occasion de cette leçon de chose (par ex. 1°, on ne truque pas des élections ; 2°, on ne tire pas sur des manifestants ; 3°, on ne torture pas les opposants ; 4°, on ne fusille pas les Juifs sous prétexte d'espionnage).