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Aius Locutius - Page 22

  • Trafic

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    "L'addiction à l'héroïne n'a jamais été aussi importante", explique l'agent Jack Riley, chef du bureau régional de la DEA (Drug Enforcement Administration).

    "Je suis dans le métier depuis trente ans et suis allé au quatre coins de ce pays, et si quelque chose peut approcher la définition d'une arme de destruction massive contre la famille, la communauté et la société, c'est l'héroïne."

  • Des faits et des interprétations

    Le calcul, les faits et leurs interprétations sont trois choses différentes.

    Le but des théories scientifiques n'est rien d'autre que de rendre compte, au mieux, des apparences, selon certains critères (qui sont eux-mêmes discutables et relèveraient eux-mêmes du domaine de la philosophie, ou de l'épistémologie.

    Ainsi cet interview sur le site de 20mn :
    "Je fais partie des scientifiques qui doutent de la construction intellectuelle qui sous-tend la théorie du Big Bang. Dans la communauté en général, il y a une majorité écrasante de gens qui croient que c’est la solution. Mais on a vu des théories physiques acceptées par 99 % des gens et être fausses. Moi je souligne que c’est une construction intellectuelle reposant sur beaucoup d’inconnues. Des choses qu’on ne connaît pas, comme de la matière noire. Moi, ça me paraît dangereux. On ne peut pas rafistoler des théories scientifiques pour les maintenir en vie. Les récentes observations de l’univers peuvent donner raison aux défenseurs du Big Bang, mais quand on analyse en détail, on est loin de preuves irréfutables."

    On en dirait pas davantage sur la théorie de l'évolution.
    Il faut donc, lorsqu'on reçoit une théories, discerner au moins trois choses :
    - la mesure observée
    - son interprétation immédiate (qui peut être en soi vraie ou erronée)
    - les options philosophiques ou croyances qui président à une interprétation éloignée, et qui bien souvent ne sont jamais explicitées ou avouées.

    Une théorie donc est d'abord une construction intellectuelle, qui se base sur des mesures/observations par définitions partielles. Sa validité ou crédibilité dépend, entre autres, de sa capacité à rendre compte du réel dans son état présent (et doit donc "absorber" les mesures ou observations nouvelles, ou mourir) et à prédire son état futur.

  • Merkel, combien de divisions ?

    Angela s'énerve : « Si la Russie continue sur la même voie que celle des dernières semaines, ce n'est pas seulement une catastrophe pour l'Ukraine (…), cela nuit aussi et surtout massivement à la Russie, j'en suis convaincue, économiquement comme politiquement »

    Qu'elle s'empresse ainsi à voler au secours de l'Ukraine doit faire sourire au Kremlin : l'Allemagne, combien de divisions ? De fait l'armée allemande est une presque plaisanterie, et n'a certainement pas les moyens de mobiliser 10 000 hommes pour de simples manœuvres aux frontières de son propre pays. Politiquement, l'Allemagne n'existe quasiment pas sur le plan international, sauf à servir de tiroir-caisse. Et Putin sait parfaitement que pas un Européen n'ira mourir pour l'Ukraine. En bref, l'Allemagne et l'Ukraine, c'est comme la France et la Pologne en 1940.

    Il est donc acquis que, dans sa zone d'influence, la Russie agit impunément selon ce qu'elle décide être ses intérêts vitaux. Or, l'accès aux mers chaudes est l'un de ses intérêt ; de même que la phobie de l'encerclement, tout comme les rois de France et la maison d'Autriche à une époque révolue.
    Il est donc certain que la Crimée passera sous contrôle russe quels que soient les gesticulations verbales des uns.

    L'autre grande leçon de ce conflit, c'est le schéma Kosovar qui revient à tout de vitesse dans la gueule des dirigeants occidentaux. J'avoue que cette ironie de l'histoire est assez jubilatoire, et Putin ne pouvait pas laisser échapper une occasion de rendre ainsi gorge à l'arrogance occidentale. Voilà : le dirigeant russe à plus de 14 ans de pouvoirs derrière lui ; comparée à lui, Angela Merkel est la perdrix de l'année, et dans cette histoire de Crimée, elle va probablement goûter les fruits amer de l'humiliation. La Russie de Poutine n'est plus celle d'Eltsine.

    La dernière leçon, c'est que Samuel Huntington avait parfaitement prédit ce qui allait se passer en Ukraine dans son livre, "Le Choc des Civilisations", publié à la fin des années 90. Ça ne fait pas plaisir à certain, mais c'est un fait - têtu comme il se doit.

    Enfin la conclusion : l'état nullissime de la diplomatie française, complètement à la rue, incapable d'analyser froidement une situation et de prendre des décisions intelligentes. Il est vrai que depuis 10 ans tout ça se fait à la sauce BHL.

  • Journée de la femme

     

    Embrassons donc de plus en plus cette obéissance salutaire; livrons-nous tout entiers au Seigneur; attachons-nous fortement aux cordages du vaisseau de la foi, et soyons bien persuadés que les vertus qu'elle nous ordonne de suivre sont l'égal apanage de l'homme et de la femme. S'ils ont, en effet, un seul et même Dieu, ils ont aussi un seul et même Pédagogue, une seule et même Église. La modération, la tempérance, la pudeur sont des vertus communes aux deux sexes. Ils se nourrissent des mêmes aliments, ils s'unissent par le mariage ; la respiration, la vue, l'ouïe, l'intelligence, l'espérance, la disposition à écouter les commandements de Dieu, la charité, tout leur est commun.

    Si l'homme et la femme ont le même genre de vie, ils ont également part aux mêmes grâces et au même salut. Ils sont aimés de Dieu avec le même amour, instruits avec les même soins.

    « Les enfants de ce siècle, nous dit le Seigneur, épousent des femmes, et les femmes des maris; c'est la seule différence qu'il y ait entre eux. Mais après la résurrection, cette différence n'existera plus dans le ciel. »

     Les récompenses, destinées aux vertus qui font de la société chrétienne une sainte communauté, ne sont pas plus promises à l'homme qu'à la femme ; elles le sont à l'homme en général, et on peut dire qu'il n'y a aucune différence entre l'un et l'autre, si ce n'est celle qu'établit la concupiscence.

    Clément d'Alexandrie (150-220), Le Pédagogue, Livre I, chp IV.

  • La guerre c'est la paix

    Qu'on se le dise, la théorie du genre, depuis trois semaines exactement, n'existe pas. Seules les études sur le genre existent. Qui l'affirme en mode assommoir ? Les habituels couillonneurs de la gauche bobo et ses relais médiatiques habituels : la Pravada, pardon, Le Monde, Libération etc. 
    Tout propagandiste averti sait qu'un épouvantail est fort utile pour la réception d'une affirmation. A une certaine époque, le Juif ou le communiste ; de nos jours, la sphère droito-tradi. Or donc, la théorie du genre est une invention du catholique tradi, sachons-le. Nous voilà bien épouvanté à présent.

    Qu'est-ce que ça fait comme différence ? Aucune, puisque nous disons nous aussi que la théorie du genre n'existe pas. En revanche il existe une idéologie du genre poisseuse et néfaste, qui transpire bien dans toutes ces pseudos études sur le genre - à commencer par celle de Judith Butler.

    Mais après tout il faut bien payer et occuper tous les sociologues du cnrs. Ca fait trente ans qu'ils pondent des conneries reprises par le choeur déjanté des pédagogues de l'Education Nationale ; le plus étonnant c'est que tous arrivent à maintenir ce rythme effréné : ils ne sont jamais fatigués.