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Société - Page 34

  • Marchands du temple

    Fait divers pathétique :

    18/12/2009
    "Une danseuse contemporaine a obtenu gain de cause mercredi auprès des prud’hommes de Rennes (Ille-et-Vilaine). Le festival Arts à la pointe devra lui fournir un contrat de travail pour sa prestation après son cachet de 300 €, déjà obtenu lors d’une audience précédente. Le 14 juillet, lors du vernissage d’une exposition d’art contemporain dans la chapelle Saint-Pierre de Mahalon (Sud-Finistère), la chorégraphie en duo de l’artiste rennaise sur le thème de l’enfermement s’était terminée par un strip-tease intégral sur l’autel. "

    Et bien, voilà la naïveté du curé de cette paroisse passablement châtiée ! Et vraiment, l'on si l'on doit s'indigner, c'est en se souvenant de cette phrase :

    "Ma maison sera appelée une maison de prière pour toutes les nations. Mais vous, vous en faites un repaire de brigands ! "
    Et qui laisse la maison devenir un repaire de brigand ? Faut-il blâmer davantage le brigand de se comporter en brigand, que celui qui a laissé  le brigand entrer ?  Vraiment les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière, et on a pas fini de s'en désoler.

  • Les méduses

    Voici ce que Balzac disait à propos du genre humain :
    "Depuis la molesse d'une éponge mouillée jusqu'à la dureté d'une pierre ponce, il y a des nuances infinies. Voilà l'homme."

    Et voici ce que disait Jacques Maritain, dans la même veine :
    "Il faut avoir l'esprit dur et le cœur doux. Sans compter les esprits mous au cœur sec, le monde n'est presque fait que d'esprits durs au cœur sec et de cœurs doux à l'esprit mou." (Réponse à Jean Cocteau)

    Mais depuis avril 1969, depuis que la génération 68 a pris le pouvoir et s'y accroche comme teigne dans une sorte de coup d'Etat permanent, les "élites" ne sont qu'éponges mouillées, des coeurs mous à l'esprit mou.
    Encore qu'une éponge ait quelque utilité. Au vu de leur caractère foncièrement mou et nuisible, mieux vaudrait ici parler de méduses. Masse gélatineuse, invertébrées flottant au gré des courants, se reproduisant plus que de raison avec le réchauffement climatique, elles ne laissent pas de trainer leurs flasques tentacules aux mieux urticantes. Mais certaines espèces sont mortelles.

    68, année des méduses. Mieux aurait valu une infestion de criquets ou de mouches.

     

  • Grosjean, comme devant

    C'est l'automne, saison des marrons. Il convenait donc que des élus, bien intentionnés et des pavés plein les mains, nous remettent sur le tapis de la démagogie la question du mariage dit "homosexuel".

    La réponse est pourtant très simple, si l'on se contente seulement de répondre à ces deux questions :

    - qu'est-ce que le mariage

    - à quoi, socialement, sert le mariage

    A partir de là, il est facile de comprendre et de constater, sans faire injure à personne,  qu'un mariage "homosexuel" est :

    1) une aberration, de nature et sémantique.

    2) inutile d'un point de vue sociétale.

    Donc, nous répondons à cette question par une question : un mariage civil "homosexuel" très bien, mais pourquoi faire au juste ?

  • Hécatombe

    Ou comment l'on découvrit un jour, stupéfié, que "le feu tue".

    En 1914, l'Etat-Major français, peuplé de généraux nommés pour leur brillance anti-cléricale et leur allégeance radicale plus que pour leurs fulgurances stratégiques, préconisent l'offensive à outrance.
    Résultat de la doctrine : 300 000 français tués, blessés ou fait prisonniers dans les seuls trois premiers mois du conflit en 1914.
    40% des officiers généraux renvoyés au pays de la porcelaine dans le même laps de temps.

    Il faut alors écouter de nos jours la vrombissante intelligentsia, nommée pour sa brillance photogénique et son allégeance médiatique plus que pour ses fulgurances intellectuelles, fustiger la stupidité des militaires de l'époque : comment, disent-ils d'un air outré et écoeuré, suintant dans la chaleur des studio, il fallut tout ce temps et ces centaines de milliers de morts, à ces incapables de généraux,  pour prendre enfin consience que "le feu tue" ? Mais comment a-t-on pu être aussi aveugle, stupide et obstiné ?

    Mais si on leur dit "l'avortement tue", ils vous regardent de leur air benêt en haussant les épaules, et ils vous insultent en serrant les dents. Et il n'est pas question pour eux de changer la doctrine de l'avortement à outrance, combien même l'hécatombe dure depuis des décénnies. Et qu'importe pour les 200 000 enfants à naitre qui finissent chaque année dans les poubelles des hôpitaux. Dans un système de consommation, tout est consommable et doit pouvoir finir à travers la lunette des chiottes.

  • L'autre pays des fromages

    Il est un pays en Europe (pas celui des fromages donc, mais l'autre) qui a, de façon systématique, délibérement choisi de prendre toutes les plus mauvaises options sociétales qui s'offraient à lui.
    Il est des voisins qui pensent que décidément , ce serait une géniale idée que de l'imiter, par exemple concernant l'euthanasie. On se réfèrera à ce propos à cet article du site libertepolitique.com :

    http://www.libertepolitique.com/respect-de-la-vie/5552-euthanasie-les-nations-unies-epinglent-les-pays-bas

    Apparamment les vieux de là-bas se font du souci. Très curieusement, les ingrats n'ont plus foi en leurs médecins ; il s'enfuient donc, eux et leurs bas-de-laine, dans les pays où la pratique est encore illégale.

    Les rats quittent le navire !